mercredi 5 octobre 2016

24 h dans la nature, la suite

étape 2: le bivoauc au cap roux (communément appelé capo rousso, c'est de l'espagnol) quand on le regarde on le voit bien, il est rouge.

rendez vous à la forêt de canastel à 18h, ,nous arrivons en retard moi et les 2 Alaa.
on se retrouve et on fait vite pour atteindre la limite de la forêt, là ou on voit le cap roux, kristel, et la montagne des lions, on se prend une photo avant d'effectuer la descente.





 au fur et à mesure que nous descendions en altitude, le soleil en parallèle semblait plonger de plus en plus dans la mer, le spectre qu'il laissait échapper allait du jaune orangé au bleu violacé en passant par le rouge flamboyant...quel spectacle!  la nature s’apprêtait à s'endormir...

 
nous avions fini notre trajet dans le noir, à chaque pas, à chaque glissade, ou quelconque bruit suspect, chacun de nous se disait qu'il était fou d'être ici, à ce moment là...mais on avançait toujours.
en bas des cris de chiens nous reçoivent, et certainement des regards de pêcheurs qu'on ne devinait pas tellement on était pas habitué à des décors pareils, je les imaginaient juste là.

enfin sur la plage, on s'entend sur un endroit sec pour camper, pas de bois...ils ont tout bruler les vacanciers, on fait avec ce qu'on a, la grosse bûche que Sabri avait trimballé, mais aussi les branches que Sakhr avait accroché autour de sa taille, ce fût suffisant pour cuir les pommes de terre, avec un peu de sel dessus, ce fût un vrai festin.
on bavarde, 
on rigole,
le temps passe lentement...

et puis chacun s'étendit à l'intérieur de son sac de couchage, sakhr veille il a perdu le sommeil...
et puis ce fût mon tour, je suis restée entre 1h et 3h de matin à fixer le ciel, parfois je remuais le feu pour qu’il continue à brûler,
 et parfois je jetais des regard à droit et à gauche pour vérifier que nous étions toujours seul.

toutes ces étoiles! c'est dommage que je ne sache pas encore lire la carte du ciel à cet âge là, je me suis mise à penser.
j'ai pensé à ce fabuleux phénomène par lequel se produisent le jour et la nuit, et aussi au génie du créateur:
il a suspendu une lampe autosuffisante au milieu de nulle part, notre terre en fait le tour, nous avons chaud quand elle s'approche trop, et froid quand elle tient ses distance, et il a fallu qu'il la fasse tourner sur elle même de sorte à ce qu'une facette reçoivent la lumière tandis que l'autre sombre dans le noir.

j'avais pensé aussi aux dangers qui pouvaient nous guetter, autres que les "deux-pâtes": nous pouvions être immergé par la mer dans cette plage fermée, où encore ce gros gisement d'argile qui tenait à peine pouvait décider de s'écrouler sur nous ce soir précisément! comme l'homme peut être faible dans la nature.
un simple bourdonnement d'insecte pouvait nous faire virevolter de notre place!
ah, la modernité qu'as tu fais de nous? des êtres peureux qui meurent de trouille en quittant les sentiers battus, peu débrouillards et imaginant qu'ils vont mourir de faim si il n'y a pas de fast-food là où on va, qui perdent le nord facilement sans les appareils et la technologie!

 

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 là où, peut-être, quelque chose vient de commencer... je t'offrirai des couleurs. dimanche, 01 Octobre 2023. journal intime!