samedi 29 octobre 2016

il était une fois Oran...

un événement, 

bien que je ne soit pas trop "citadine", j'ai participé à la visite guidée de  Sidi-El-Houari organisée par les nomades Algériens, Samedi dernier...je vais vous raconter,  alors suivez moi!

je suis membre de l'association depuis un an exactement, ce qu'elle m'a apporté c'est surtout la connaissance de la ville d'Oran, sans ses activités, j'aurai connu bien tard l'existence d'endroits féériques tels que: le palais du Bey, la Mosquée du Pacha ou encore le magnifique château d'origine espagnole portant le ravissant nom de "Rosalcazar".
à mon tour j'essaie de me rendre utile, je participe de façon plus au moins régulière aux évènements, mais là où je peux être vraiment  active, c'est en écrivant!

le départ,


le départ: place d'Armes ou Place du 1er Novembre(Photo empruntée)
le rendez vous fût donné à place d'Armes, 9h de matin...on reçoit pas beaucoup de monde, mais trop de monde, alors il a fallu adopter une solution: diviser tout ce monde en deux, le premier groupe suivra: Mokhar-eddine Djouad, et le second sera chaperonné par Fethi et Nadjib Benbouseta, moi je faisais parite du premier.
 



la visite guidée,

 nous inaugurons notre marche sous le ragard, des lions de "Dar'Sbouaa", de l'Emir Abdel-Kader et  des nymphes du Théatre AbdelKader Alloula...
1ère station: le château neuf, qui abrite Rosalcazar et le palais du bey.

Rosalcazar, on y trouve le mot "Qasr" c'est à à dire château, et la couleur "Rose": il a été construit par les espagnols au 16ème siècle, en écoutant le guide on s'étonne du génie de construction de l'époque, et puis c'est clair, les pierres restent intactes!
et les chambres qu’occupaient les habitant du château surplombent les écuries, pour profiter de la chaleur que dégagent les cheveux. ingénieux et écologique!
on y trouve aussi des cellules et des chambres de torture, une atmosphère bien sinistre continue à y régner, même de nos jours.

en  quittant le château "rose", on trouve sur notre  droite un chemin qui monte, on avance dos à la mer;
on tombe sur une cours, où les plus belles fleurs devaient pousser, et un palais constitué de  trois bâtiments dont un diwan, et un harem....on voit le style, d'origine ottomane.
c'est le palais du bey: le bey séparait bien  ses vies professionnelle et privée, aussi spirituelle, puisqu'il avait un lieu où il pouvait s'isoler pour  aller rencontrer son dieu.
aussi ses femmes n'avaient pas le droit de circuler là où il y avait le reste de la cour....
je reste là à regarder autour de moi,
je suis sous le charme,
 mon imagination travaille:
à l'époque on se baladait à dos de cheval, on s'éclairait aux bougies, et on utilisait les pigeons pour correspondre, d'ailleurs les pigeons continuent à habiter l'endroit comme si de rien n'était, sauf qu'il y a pas ces humains qui les apprivoisaient et leur confiaient des mots, accrocher à leur pattes !
Ô, Combien des histoires se sont tramées ici et combien de billets d'amour ont été rédigés! parfumées, et souvent mêlés à des larmes...
aussi: conspirations,  trahisons, fourberies et j'en passe!
on punissait à l'épée, mais le poison pouvait servir aussi!
ces idées qui me viennent... ça doit être l'esprit du lieu qui me les insuffle. en effet après avoir effectué des milliers de pas, dormi, mangé, médité où tout simplement vécu dans une maison qu'on a aimé, on laisse forcément quelque chose de nous après notre départ....
poétique!
les brouhaha de nos visiteurs me sort vite de ma torpeur et je poursuis Mokhtar, accrochée à ses lèvres comme les autres...

station suivante: Mosquée du Pacha  et Promenade de Létang.

Mosquée du Pacha-entrée principale
Mosquée du Pacha-Minaret



















là Mokhtar nous parle de ce chemin verdoyant aménagé par le général Français Létang,  en route il nous montre les "Bunkers", qui devait servir d'abris en temps de guerre, mais aussi le premier hôpital d'Oran, le Fort  de Santa Cruz, la chapelle de notre Dame du Salut, le Fort de Saint Grégoire...
 pas étonnant qu'il connaisse tout ça, il a grandi à Sidi-El-Houari.
 il nous parle aussi du port de Mars-Alkbir, et du Portus Magnus, qui existe à Bethioua...preuve du passage de la civilisation romaine.

"les Bunkers" 
....Place de la République, Place Kleber
Porte de Canastel, mais il y en a d'autres, la porte de Santon, et la Porte d'Espagne.
les bains turcs-Siège actuel de SDH.
la mosquée de la Perle, et la place de la Perle...
les donjons Mérinides.
l'église saint-Louis.
Mausolée de Sidi El-Houari.
le tambour de Saint-José.

 certains ont été classés comme monuments historiques, 
à chaque lieu, sa conception, ses histoires et ses anecdotes parfois....
pour illustrer ce que je dis voici quelques échantillons d'images, que j'avais prises sur Place:

Porte de Canastel
Mosquée de la Perle-Le Minaret
Plafond- les bains Turcs


Eglise Saint-Louis





Mausolée-Sidi El-Houari
impossible de tout mentionner , il manque des dates et des noms, chaque Vestige mérite un article, voir un chapitre à lui tout seul! Ce genre de visite ne peut-être  qu'un avant goût, un début d'une enquête, à voir tous ces indices éparpillés sur un même parcours...et pourquoi pas aboutir à....un bouquin!

Oran a connu l'empire romain, l'invasion espagnole, elle fût occupée par d'autres empires arabes et musulmans, dont les Ottomans , elle fût souvent le théâtre de luttes intestines pour le pouvoir!
puis il y eut le colonialisme, mais elle abrite aussi  des grottes préhistoriques.....qui sont pour moi d'un grand intérêt.

vous pouvez vous balader à Oran pour diverses raisons:
 les monuments et  l'architecture,
 l'histoire,  les contes et les anecdotes,
Le tourisme en soi, car Oran est une ville très conviviale.
ou tout simplement pour la marche....pour voir ce qu'il y a à voir:

des pierres et des murs qui on survécu à la guerre et au temps;

des rues plus étroites et plus belles;





et des machines....qui ont voyagé dans le temps, pour parvenir jusqu'à nous....il en faut de l'imagination pour trouver c'est quoi et à quoi elles devaient servir!


 




 il y a plein d'idées reçues sur la ville d'Oran, qui ne jouent pas forcément en sa faveur...ça me fait de la peine.

j'aimerai que ça change, on aimerait que ça change!
d'où le travail de l'association des Nomades Algériens,
et mon travail sur mon Blog.

arrêtons de vivre  d'après ce que raconte les autres, et allons découvrir le conte de la ville d'Oran.




P.S: si vous désirez vous pouvez acheter le guide de l'association, spécialement confectionné pour cette visite, il propose un parcours fabuleux que vous allez adorer!
pour 100 Da seulement...




encore un détail, merci à l'équipe organisatrice c'était un travail colossal!





jeudi 27 octobre 2016

épisode magique, le grand livre de la nature



"l'astronome peut vous parler de la compréhension qu'il a de l'espace, mais il ne peut vous transmettre cette compréhension.
le musicien peut avec son chant vous faire entendre le rythme qui remplit tout espace, mais il ne peut vous transmettre l'oreille qui saisit ce rythme, ni la voix qui lui fait écho.
car les visions qui appartiennent à l'un  ne prêtent pas leurs ailes à l'autre.
et comme chacun de vous est unique dans la connaissance de dieu, ainsi chacun de vous doit-il être unique dans sa connaissance de dieu et dans sa compréhension de la terre."
le Prophète-Khalil Gibran
 
parfois je voudrai vous donner mes yeux pour que vous voyez à travers! je pourrai essayer de parler pendant des heures mais rien ne vaut l'image que j'ai devant les yeux maintenant.

précédemment:

je me posais des questions sur les premiers hommes qui ont habité la ville d'Oran, leur mode de vie,  toutes les difficultés qu'ils enduraient pour survivre.
une seule vraie conclusion à une enquête qui ne fait que commencer: seule une connaissance approfondie de la nature pouvait les aider à préserver leur vie, en attendant que je puisse marcher sur leur traces, je me suis posée la plus romantique des questions, qu'un naturaliste puisse se poser: qu'est-ce que la nature?
pour y répondre; j'avais décidé de bivouaquer à nouveau au Cap roux, avec une bande de copains.

La traversée de la forêt:

tout au long de la route, je pense à mon thème de ce week-end: la nature, c'est quoi en fait?
c'est tous ce que je voyais  : 
le sol, la terre, les roches, ou ce que les scientifiques appellent la lithosphère.
le ciel ou l'élément air ou: l'atmosphère.
l'eau,  l'hydrosphère.
et enfin : les plantes, les animaux et surtout nous, nous constituons tous l'ensemble le monde vivant ou la biosphère.
nous entretenons tous des relations très étroites les uns avec les autres, chaque élément est indispensable, c'est comme un puzzle, si il venait à manquer  une pièce, le tableau restera incomplet. sauf que dans la plate-forme réelle: les conséquences peuvent-être  très fâcheuses.



le camp, le feu:

 
après une longue descente on arrive enfin à la plage, on se soulage rapidement du poids sur nos dos (c'est principalement l'eau qui pèse lourd, environ 2L par personne). 

c'est notre 2ème nuit dans cet endroit.

je ne casse plus la routine du quotidien,je vais au-delà, mon organisme me réclame cette drogue...plus que de marcher en plein jour dans des terrains accidentés, il me dicte de veiller la nuit dans un milieu sauvage...
comme il y a des addicts à la musique, je crois qu'on peut devenir accro au silence. on tolère plus rien d'autre que le bruit de la mer.

on plante nos tantes, je démarre un feu ,je médite, et je note tous ce qui me traverse l'esprit....
la magie de la nuit vous enveloppe, vous entendez l'univers vous chuchoter à l'oreille, vous caresse la peau...vos pied dans le sable, le feu qui mue comme un petit diable et éclairant joyeusement votre bulle...
l'éveil des sens, quoi!
mes idées continuent à trotter à l'intérieur de moi, et à l'extérieur aussi:

l'homme a coupé le cordon,  et il ne dépend plus de la mère nourricière, il a commencé à se prendre par le centre de l'univers, il s'est mis en dehors du système, comme si tout le reste existaient pour lui, pour le servir! 
on ne reçoit plus les signaux bienfaiteurs de la nature! on est comme les poules de l'élevage, nous naissons, évoluons et mourrons dans un monde artificiel!

la soirée, contes et contemplation:


la voute céleste venait de se parer de tout ses bijoux: planète, bras de la galaxie, la lune avait rejoint le cortège après s'être longtemps cachée derrière les nuages, et  pour finir quelques étoiles filantes par-ci, par-là...
après avoir grignoté quelque chose, nous nous sommes mis à bavarder, contes et autres histoires.
Ô subtilité quand tu nous tient!
soudain, on les a vu passer...de noir vêtus, ne disant pas un mot, ils devaient avoir notre âge, on devinant ce qu'ils étaient sur le point de faire, on avait compris pourquoi ils n'avaient pas le cœur à jacasser.

c'était de futurs voyageurs clandestins ( il ne l'étaient pas encore car ils respiraient encore le même air que nous),peut-être de futurs mourants!
nos cœurs se sont alourdis au moment où nous avions saisi cette réalité!
Ô paradoxe! nous, nous étions là pour savourer la beauté de notre pays et en faire la promotion, et eux ils prenait la fuite à partir de ce même point! 
nous avons continué à parler...peu de temps après nous avions entendu le bruit d'un moteur s'éloignant vers le large... 

la plage, des couleurs et des échantillons:

j'avais senti un réel bonheur en m'immisçant dans mon sac de couchage. 
 j'avais dormi avec mes deux poings fermés, le sol était un peu dur, mais j'avais dormi d'un sommeil profond, après cette fatigue saine qui peut vous abattre un buffle. je ne me suis réveillée que lorsque j'avais entendu l'agréable bruit des gouttelettes de pluie frapper délicatement le dos de la tante.
j'avais souri au fond de mon lit, j'avais peur qu'elles deviennent torrentielles, qu'on se mouille, qu'elles nous emportent...
notre manie de toujours de penser au pire! il n'en était rien! 
  
au petit matin,
quand je pointe mon nez en dehors, je trouve Alaa assis tout seul, sans rien dans les mains, je lui demande ce qu'il fait...
-je médite, répond-il.
c'est un miracle, à immortaliser!

je cours le long de la plage, histoire de m'échauffer avant de me jeter dans l'eau...je scrute le sable en même temps et je trouve de tout: des coquillage, des cailloux, des algues, des morceaux de verre érodés par la mer...je prélève des échantillons d'argile: verte, grise, rouge...etc, aussi du sable.

la montée...



  lui, c'est un pêcheur traditionnel, il était établi ici depuis 20 jours, il vivait de ce qu'il pêchait et de temps en temps il montait au village pour se procurer à manger! on a sympathisé avant qu'on parte! il nous a raconté le triste sort des immigrants d'hier: ils ont coulé, mais on les a secouru, seulement...

3 d'entre eux ne rentreront jamais chez eux.
quelle tristesse! 

puis il a fallu refaire le chemin à l'envers ...dur, dur de monter!
et c'est dans des moments comme celui-là que je me déteste, parce que je m'impose cela. mais à la fin je me félicite.
on ne parle plus, il est plus vital de respirer, ça je le tiens de Sylvain tesson.
ah, le bonheur d'avoir réussi.





dernières réflexions sur la falaise, avant de rejoindre à nouveau la civilisation...

selon certains, nous souffrons d'une véritable crise identitaire et c'est ce qui est à l'origine des autres crises dans le monde: territoriale, religieuse, sanitaire, économique...etc.
selon eux cela est au fait que nous nous soyons trop éloignés de la nature, nous avons bâti des maisons, édifié des villes, dressé des chemins, à l’intérieur desquels on se cloitre...une vraie prison!
la modernité; est-ce bien? est-ce mauvais?j'avais toute la nuit pour méditer dessus....ici entre ciel et terre, la mer devant moi, le pic roux derrière mon dos;
se résigner à revenir à votre vie d'avant, ça c'est plus dur que l'escalade en elle même. 
une chose est sûre, la quête continue!


 P.S: prochaine fois: explorer l'épave du bateau. 

lundi 24 octobre 2016

Oran avant l'histoire, ma visite au musée "Zabana"

 Précédemment:

j'apprends que l'homme préhistorique a vécu à Oran, cet homme qui a vécu dans des cavernes, qui chassait et se nourrissait de racines et de fruits sauvages, qui  exploita la pierre, les os et tous ce que pouvait lui offrir la nature!
ces grottes jadis occupées durant le Néolithique et le Paléolithique ont fait l'objet de fouilles très sérieuses, par monsieur François Doumergue (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Doumergue) naturaliste français qui étudia la région d'Oran durant le colonialisme (à partir de 1886);
les preuves relevées sont exposées au Musée National de "Zabana", là où j'ai décidé d'aller les voir.


Au musée:


où trouver le musée à Oran: https://www.google.dz/maps?hl=fr&q=mus%C3%A9e+national+ahmed+zabana+oran&bav=on.2,or.&bvm=bv.136593572,d.bGs&biw=1440&bih=737&dpr=1&um=1&ie=UTF-8&sa=X&ved=0ahUKEwiA-ZnOlPPPAhVCuBoKHZRECm8Q_AUIBygC
Le bâtiment, je l’avais trouvé impressionnant…sur les marches, je fus prise d’une certaine émotion !
une fois à l'intérieur, j'avais trouvé qu'il était mal éclairé! j'avais consulté le plan du musée pour regagner rapidement la partie qui m'intéressait, en route je ne perds pas de temps, mais je me dis que je consacrerai d'autres journées au reste des galeries, selon mes futurs thèmes de curiosité .

on m'a bien fait comprendre dès le début, que je ne pouvais pas prendre de photo, je m'y attendais!
 ici chez nous, on se plait à inventer ses propres lois, le mot " ممنوع" ne prend pas la poussière, car on le sort à tout bout de champ, ici on confie une porte  à quelqu'un , il installera son règlement à lui pour terroriser les passants, histoire de se donner de l'importance, cette importance qu'on lui a pas accordé à la maison, à l'école ou dans la société.
mais bon je n'étais pas venu pour me discuter mes droits , j'avais des choses plus importantes à faire.



entrée de la salle "préhistoire"

ah, la salle de la préhistoire... j'y suis! 
là à nouveau, un autre torrent d'émotions m'envahit, celui de savoir qu'on va obtenir satisfaction, après avoir vécu dans les pans d'une grande curiosité! pourtant je n'avais pas encore franchit la porte...
La façon avec laquelle fût organisée cette salle, me rappela le "Muséum  national d’histoire Naturelle" de France , et aussi ma maison, qui contient des fossiles, des os, des plantes et beaucoup de livres…
il y avait d'autres visiteurs que moi, mais ça restait vide comme même, et les rares personnes présentes ne s'arrêtaient pas devant les pièces exposées,  ils ne tardaient pas...que c'est désolant!
en me promenant dans les rayons, et bien qu'il y avait quelques employés je me suis dite  que cet endroit  n'a pas beaucoup progressé....certainement  depuis les années 60! les pièces du musées n'avaient pas changé de place depuis très longtemps, la poussière qui reposait autour en témoignait, les noms était écrit à l'encre à moitié effacée! aucun renouvellement, aucune correction ou mise à jour...et évidement aucun nouvel apport en matière de science!



Qui? Quoi? Comment?

 je n'avais pas tardé à entrer dans cette espèce de torpeur, qui me prend à chaque fois devant les  grandes réalisations de la nature:
des os et des squelettes, des dents, des défenses, des cornes et diverses traces d'animaux aussi impressionnants les uns que les autres: éléphants, hippopotames, hyènes, chevaux et autres animaux herbivores...
et évidement des traces d'hommes préhistoriques: de la vaisselle (assiettes, vases et autres récipients...) des microlithes (outils de pierre taillée et qui devait servir pour plusieurs effets: chasser, couper....) et même des bijoux!

j'avais profité de la distraction du gardien pour voler la photo!
alors je me suis mise à imaginer la vie de ces hommes...
chacun de ces outils était travaillé minutieusement, j'avais imaginé qu'il a fallut beaucoup de temps pour le confectionner, peut-être bien plusieurs jours...
il fallait trouver l'idée,
l’exécuter,
l'expérimenter, et apporter des améliorations.
les noms de ces outils sont très curieux et indiquent leurs diverses utilisations (je m'étais renseigner avant de venir:
lames, pointes, coup de poings, percuteurs, Bifaces, broyeurs, têtes de flèches...etc.
l'autruche avait beaucoup de succès, puisqu'on utilisait souvent des fragments de ces œufs.
 en revanche je ne voyais rien qui témoignait de la flore de l'époque!
extrait de mon livre de chevet en ce moment et qui parle de  la préhistoire

Où?

ces outils étaient regroupées selon les endroits où ils ont été trouvés, et le nom de la grotte était mentionné à chaque fois, parfois avec des petites indications,  mais pas très claires, ce qui signifie que si je veux retrouver ces lieux je vais devoir faire beaucoup de recherches.
en voici quelques sites:
  • grotte d' Aïn El-Gueddara, Forêt de M'sila
  •  grotte de Saint Roch, Aïn Et-turc;
  •  grottes du polygone, des troglodytes (Ravin d'Eckmül), de Noiseaux...etc.
  • grottes du Cuartel, entres Planteurs et Ras el-Aïn.
  • et plein d'autres dispersées un peu partout sur le massif de Murdjadjou et  Kristel.
comment les trouver ces grottes!!!

to be continued....

maintenant j'ai envie de pousser cette curiosité plus loin, et me rendre sur ces lieux que ces gens ont peuplés, je ne compte pas faire de grandes découvertes mais je veux bien les fouler de mes propres pieds et voir de mes propres yeux! 
mais avant j'ai envie de comprendre que fût la nature pour ces hommes: elles fût pour eux et contre eux, le paradis et l'enfer puisqu'elle les nourrissait mais représentait aussi toutes sortes de dangers (catastrophes naturelles, bêtes sauvages...etc.)
ce qui est sur c'est que la vie à l'époque demandait une profonde connaissance de la nature!
oui ces sociétés vivaient en étroite relation avec la nature, ce qui n'est plus le cas pour nous; parce que pour nous la nature représente l'inconnu, un élément que nous ne pouvons pas maitriser, hors nous; nous aimons garder le contrôle!


mais au fait, 
qu'est ce que la nature?
 pour y répondre je connais ma prochaine destination:
camping sauvage au cap roux!

jeudi 20 octobre 2016

Oran...ma ville, mon labirynthe!

 28 ans cette année,je ne sais plus quoi penser!
de ce que j'ai fait ou pas encore fait, si je dois être fière de moi?...rien à foutre, à vrai dire.
je me rends compte que je ne vieilli pas mais je grandi toujours, parce que j'apprends tout le temps...j'aime bien ma façon de réfléchir...(rires)
je me  rends compte aussi que je lis de moins en moins (oué,  parce que je bosse, me dis-je ironiquement)
que je n'écris plus....
que je n'ai pas encore voyagé comme j'aurai voulu,
que je ne connais pas encore l'Algérie, ni tout à fait la ville d'Oran que j'habite depuis 4 ans exactement!
que je n'ai pas encore visité le musée "Zabana"! honte à moi.

je rêve de devenir un guide touristique en milieux naturels,
je rêve de lire la nature comme dans un livre ouvert!
je rêve de faire des livres...

maintenant que j'ai raté mon concours, et que je n'ai plus d'études à faire, je vais pouvoir m'occuper de tout ça!
m'occuper de réaliser ces rêves, si simples et pourtant qui attendent toujours!

j'ai décidé que le ville d'Oran ne devait plus avoir de secret pour moi,
j'y avais fait mes premières études entre 2005 et 2010, je n'avais pas de temps à lui consacrer, faute aux profs qui nous distribuaient trop de polycopiés au campus universitaire, et je suis venue pour m'y installer fin 2011, à côté de mon travail j'avais choisi de suivre des formations pour devenir guide touristique:
d'abord en milieux naturels; la formation s'appelait "guide de la nature" et qui fût organisée par "l'office de tourisme de Messerghin", suivie d'une autre formation combinant les deux: randonnées urbaines et en milieux naturels, organisée par "les Nomades Algériens". là j'ai vu le vieux Oran,  combien il renferme de noms, et d'histoires,aussi  les vieux bâtiments qui résistaient au temps....tout d'un coup j'avais entraperçu les pistes de jeux qui s'offraient à moi,

et si je faisais de la ville d'Oran mon terrain d'investigation!?  où toute information serait bonne à traquer! aussi je collectionnerai les photos et les histoires qui vont avec, je ferai connaissance avec les fantômes qui hantent encore les édifices si vieux et si vides de cette ville , je rendrai hommage aux anciens habitants de la ville d'Oran en les faisant connaître.

oh, mais quel schéma suivre? la ville d'Oran est si grande et elle regorge de beaucoup de lieux intéressants. d'autant plus  que d'après son histoire elle a connu plusieurs invasions: espagnole, ottomane, française...etc. mais, oui : l'histoire! je n'ai qu'à remonter le plus loin possible dans l'histoire et suivre le fil, d'un lieu à un autre, et d'un évènement à ses conséquences ...je poserai mes questions et je chercherai des réponses.

seulement avant l'histoire, il y avait la préhistoire, dans ce petit guide de la ville d'Oran, que j'avais précieusement conservé entre mes livres, ils disent que l'homme des caverne a habité  Oran, et que les preuves sont au Musée National "Zabana". vite je flaire une piste solide

donc prochaine station: "le  Musée  Zabana".

 




vendredi 14 octobre 2016

la nuit du 21 Septembre 1945, je suis mort."


 

 
c'est ainsi que commence le film tragique diffusé aujourd'hui au cinéma "Murdjadjo" à 16h- (présentation et débat après projection organisés par le cinéma club de bel-Horizon) .



quand j'ai vu l'annonce j'ai foncé, c'est un film que j'avais vu autrefois quand je devais avoir 10 ou 12 ans, j'avais une télé cathodique dans ma chambre. 

je m'en souviens bien, tellement l'histoire m'avait scotchée et puis j'avais beaucoup pleuré, aujourd'hui aussi, je reste toujours aussi émotive, c'est une bonne chose je crois.
 
ça se passe au Japon, quand ce dernier était sur le point de jeter l'éponge, impuissant devant des  bombes telles que celles qui ont détruit Nagasaki et Hiroshima (seconde guerre mondiale). un jeune garçon et sa sœur essaient de survivre….
 au menu des visions apocalyptiques accompagnées de sirènes et des bombardements…sauf peut-être ces vols des lucioles qui adoucissent l'atmosphère de temps en temps…pour ceux qui ne connaissent pas , c'est dur à voir, mais quoi de mieux pour illustrer la dureté de la guerre, celle qui a frappé le japon, notre pays…et qui continue à sévir partout dans le monde.



le film est signé Isao Takahata,  et produit  pas les studio Ghibli en 1988 (ce film a mon âge!)

il est tiré d'une nouvelle semi autobiographique, écrite par Akiyuki Nosaka

bande d'annonce: https://www.youtube.com/watch?v=EYJexjt8OeE


merci bel-Horizon

 là où, peut-être, quelque chose vient de commencer... je t'offrirai des couleurs. dimanche, 01 Octobre 2023. journal intime!