samedi 6 mai 2017

Celle qui a décidé de changer de vie!

 je plante, donc je suis!
mon rituel du matin, 
tout en prenant mon café
 je médite sur ce que je vais faire dans le jardin.
 qui-suis je? épisode 01
"montre moi ta poubelle je te dirai qui tu es!"

  J’ai décidé de manger mieux !

On fait vite, on travaille d’avantage pour gagner plus, mais on mange mal…
Puis on cumule trop de stress, on tombe malade, et on utilise tout l’argent qu’on a gagné pour se soigner.
N’est-ce pas stupide ?

J’essaie de cuisiner moi-même ce que je mange, beaucoup de légumes, varier mes plats. Et puis « savourer » tout en mangeant.
Une fois à table j’évoque un sentiment de  « reconnaissance »envers ce que je mange, ce qui me protège contre le gaspillage. 


une tête de salade,
que j'ai replanté après avoir récupéré 
les feuilles pour la consommation.
En considérant le processus que les aliments ont suivi pour atterrir dans mon assiette, en pensant que des animaux ont été sacrifiés pour que moi je survive…
Depuis…Je ne mange plus de la même façon…




"je récupère les déchets alimentaires
 pour les planter:
oignon, ail, 
pomme de terre, 
graine de tomates..etc."
cuisiner et planter ses futurs aliments

pois-chiche!
les petits pois qui arrivent
Encore mieux, j’ai décidé de profiter de la surface que m’offre mon jardin, je ne sais pas si j’arriverai un jour à réaliser « l’autosuffisance »… mais c’est tellement bon de produire soi-même ce qu’on mange, ne serait-ce qu’une petite poignée de petits pois!

coriandre pour aromatiser la soupe, persil pour les plats, une dizaine de gousse de petits pois
·      

J’ai décidé de prendre mon temps !

C’est simple je prévois plus de temps qu’il n’en faut pour réaliser mes tâches…je n’aurais pas à courir après, au contraire il m’arrive de profiter de temps en temps de pauses agréables.

 les recyclables!
je les accumule
et je les emmène dans la poubelle du tri sélectif
adresse:
 USTO-ADL installées par R20
   Je respecte la planète !

Je composte mes déchets organiques, ainsi je fertilise le sol de mon jardin petit à petit…
Pour le reste c’est difficile, mais je fais des efforts :
J’évite les emballages tant que je peux.
Je récolte les déchets recyclables à part (verre, papier, plastique) et les jette dans une poubelle appropriée (ils seront récupérés et réutilisés)
J’achète en vrac, dans des boites et des paniers.
Je réduis ma consommation d’énergie…
Je pense toujours durable…

       


Je réfléchis avant de consommer !

Je privilégie l’expérience au « matériel », ce que j’ai appris m’appartiendra à tout jamais.                                                                
Je prends soin de mes affaires pour augmenter leur durée de vie (et ne pas avoir à les renouveler)
Je ne prends pas ce dont je n’ai pas besoin !
Je ne consomme pas pour consommer : je mange parce que j’ai faim, je prends la voiture parce que c’est vraiment nécessaire, je fais attention à mon utilisation de l’eau, la lumière, le papier…etc.

J’ai décidé de voyager plutôt qu’autre chose !
J’ai décidé de voyager en Algérie…ça revient à voyager de façon écologique et solidaire…et puis j’ai découvert que l’Algérie était l’un des plus beaux pays du monde.


Ceci est une invitation à réfléchir, à tout remettre en question !

Le comment du pourquoi ?

-Faire toujours plus vite.
-Etre le meilleur.
-Accumuler un maximum de biens(immobilier, crédits bancaires, vêtements, voiture, bibelots, bijoux, enfants…etc.)
-Gagner toujours plus d’argent ou autre chose…
-Se féliciter d’avoir des choses gratuitement même ce dont on n’a pas besoin
-On consomme parce qu’ « il y a »…sans se soucier ; d’où viennent ces ressources ? si il y en aura encore ? Et où vont nos déchets ?

Voilà ce que nous vivons tous les jours, ce qu’on nous enseigne comme du Coran pour réussir, ce que nous a légué les générations précédente et ce que nous sommes entrain de transmettre aux générations futures…

Je m’en suis rendu compte lorsque j’étais au volant, et pas qu’une fois, j’y pense tous les jours…c’est devenu une routine, en conduisant ; j’observe la société, nos défauts, ce qu’est devenu notre mode de vie « moderne » …et je ne peux m’empêcher d’être dégoûtée !

On essaie de toujours faire vite, on s’insulte entre chauffeurs, on arrive jamais à temps, on s’affale en excuses dès qu’on arrive alors qu’on n’a pas encore repris son souffle !
On se met beaucoup de pression, parfois inutilement…

et puis une fois j'étais tombée malade, selon mon médecin le stress était à l'origine de tout ça...
et puis c'est moche, sale, de continuer à produire toute cette quantité de déchets...

Alors j’ai décidé que ça devait prendre fin !
 J’ai décidé de prendre mon temps !
j'ai décidé d'améliorer mon empreinte écologique, même si ce n'est qu'une goutte dans l'Océan. 

et vous, vous pensez faire quoi!? 

vendredi 5 mai 2017

Natur'Art vécue par Evah Wangari







Evah est une jeune fille du Kenya, au delà d'une simple participante elle apporta une réelle contribution à la réussite de la randonnée,  avec ses origines, et aussi avec ce beau témoignage dont elle nous fait part ici!


 le début de la randonnée, à peine 3 km de marche à notre actif.
crédit Photo: Hind Chemirik


Portrait de Evah,  Étudiante
kenyenne en Algérie
Ever looked at a view and wished your eyes were a camera? That was me. Friday the 21st of April. I wanted to capture everything my eyes saw. 
Perfectly in its natural setting and show it to the world.
 Nature, art, photography, love, friendships and laughter all mixed up in one single event. Natur’art. Organized by Saw‘art and Carnet d’exploration.


Learning to capture man in an environment he resonates with. All the way up the mountainous trek we climb. A group of passionate people who adore nature and photography. I saw cameras of all dimensions and sizes and I couldn’t help the feeling of excitement at owning one someday. The long snaky road wound all across the forest. The thicket on the left so thick, a beautiful reminder you are in the forest. The steep downhill on the right covered with plant life from the very edge sliding all the way down. 

le fameux bijou de siffeddine kaddouri

 Picking up at the far bottom of the ridge and going uphill in a beautiful green blanket giving you a special kind of peace.   

The fresh air. The wind, blowing through your shirt into the body. The breathtaking view of the far scape of nothing but green land extended like the waves on the ocean only immobile. Nature simply took my breath away and gave me the perfect air I needed first hand.


de gauche à droite
Tarik Hattab
Abdesslam Boubekri


  The forest of Ms’ila is characterized by the coniferous trees. Well distributed all across the forest.  Cones all over the road. We walk around collecting those that attract our curious eyes.  Running up the hill completely ignoring the weight of our backpacks. singing like we don’t care, laughing at a joke a new-found friend just told. ‘Life is beautiful when you are free.’ Is the statement painted all over.
Sifeddine lors de l'Atelier Photo

The sound of cameras shutter to capture the silence of the jungle.  I can only imagine how beautiful the photos are; given the fact that, they are being taken by passionate photographers. Who not only look but also capture the best of the moments.
Our hosts Siffedine and Hind, taught us how to take photos, the right time, the right angles, the shutter speed, light and resolution. How to focus on an object and the different types of cameras. (I didn’t know there were so many of them).  It is amazing how big an art photography is. We had photos taken with a reflector pane. 


apprendre à identifier les plantes.
Hela, explained about various plants and their roles in the ecosystem. The interdependence between plants and animals. Urging us to take the initiative and protect our environment.
The upper canopy of the forest covered by a beautiful chlorophyll green going all the way up to the top of this hill a few miles ahead. With a few eucalyptus trees popping up here and there and disrupting the perfect canopy in a splendid manner.  The views left my eyes wide opened and my big mouth in an even bigger O-shape and for a moment I was breathless. 
Hela Chaima lors d'une grande Pause "Nature"

The serenity of the place gave us sense of belonging. Kenya, Tanzania and Algeria were well represented on this beautiful learning/fun day. 
 Language did not seem a barrier. Arabic, French, English and Swahili all blended and filled the air with fragrance of diversity. Stories about Tanzania, Kenya, Oran were shared as we drank herbal tea made from lavender with baghrir. An Algerian traditional food. 

Feriel au Fourneau lors du Thé Forestier




"It was a beautiful day with beautiful people."
                                                    Evah Wangari
Mwanaija Sayeed, une autre fille qui nous vient de la Tanzanie et qui parle si bien de son pays, ses animaux et ses paysages, de quoi vous donner envie d'aller le visite!

 


Natur'Art vécue par Lina Maazouz

j'ai connu Lina lors d'un cercle de Lecture nommé: "Tanwin Oran", qui a pour but de promouvoir la lecture dans notre société.
en plus de "lire" ce que nous avions en avions en commun, c'était la faculté de faire quelque chose de parallèle à son métier, Lina est une "future médecin" mais qui adore la psychologie, je suis "pharmacienne" et je vénère la Nature...nos chemins se croisent sans cesse, Natur'Art: nous a offert le bonheur de se réunir à nouveau et de trotter ensemble dans la forêt.
je rappelle que Nartur'Art est une randonnée qui "en plus de marcher",  fût organisée de sorte à ce que des ateliers soient donnés à Ciel Ouvert: autour de la Photo et de la Nature, le tout orchestré par Carnet d'exploration et Saw'Art qui un jeune club prometteur de photographie.
je vous laisse avec ce magnifique témoignage reçu de la part de Lina:

Photo collective des participants et organisateurs, à la Forêt de M'sila
lors de la randonnée thématique "Natur'Art" organisée le  Vendredi 21 Avril 2017


 "A notre chemin de retour, Hela demande « qui veut écrire un article ?»
j’ai envie de le faire, l’idée pétille dans mes yeux, je pense que c’est ma première randonnée, et la meilleure. je me dis "puisque je ne peux imaginer mieux ! " Et celà m’émut …
 J’essayais donc de comprendre qu’est ce que je resentais au juste, je me dis alors « Je suis algérienne ! »
 Portrait de Lina Maazouz

crédit Photo: Sifeddine Kaddouri
Oui, une randonnée a pu réparer plus que mon humeur, satisfaire plus que ma soif à la nature, j’y ai renoué avec ma patrie !
J’avoue que c’est rare où ça me vienne de l’extérieur, d’habitude c’est moi qui le travaille dur ce sentiment, et en résistant à ce qui m’entoure....

  Départ ! L’ambiance était formidable, et le soleil l’encourageait. Déjà dans le bus, Hela -notre guide- et Sifeddine faisaient en sorte à ce que le contenu de notre journée soit plus que sportif, en nous traçant un programme de plusieurs « classes en plein air » pour nous apprendre de ce dont ils sont doués, et ils le sont !
Doués tous deux …

  Nous marchons, l’air est frais, de temps à autre parfumé de lavande dans ses deux genres ; la lavendula spicata, ou la lavendula dendata -que je trouve plus odorante quand Hela nous apprend à les identifier durant son atelier par la suite. Sur nos cotés, le chêne liège et le chêne vert sont les arbres qui dominent la forêt de M’Sila, leur écorce est d’ailleurs stockée en grands amas à la sortie, en attendant son exportation.
atelier Nature:connaître les plantes et la forêt,
faire un herbier,
lire les traces d'animaux,
se réconcilier avec la Nature,
par Atatfa Hala Chaima
Le pin abonde aussi, naturellement, tant qu’il est un arbre méditerranéen typique, il se retrouve sur cette terre, chez lui, et y invite une descendance populeuse éparpillée, tandis que d’autres individus s’alignent soigneusement, donc: « plantés par l’Homme évidement ! » nous indique notre guide. La différence est nette entre la façon dont la nature s’embellit, et celle dont l’homme essaye d’y contribuer en calculant tout, même les distances entre ces arbres... ça doit avoir un sens mais je trouve de loin plus beaux ceux qui se sont débrouillés pour se faire un chemin dans le sol, s’exhiber et se tendre fiers de leur œuvre.  
Les oliviers sauvages nous marquent aussi, Sidahmed, ce garçon plein de curiosité que j’ai rencontré, me les montre, poussant dans des pentes difficiles, se courbant comme s’ils cherchaient le point d’équilibre dans leur alpinisme !     

  Plein de leçons à portée d’œil je dirai ! Mais à portée de main aussi, comme la rencontre de la fameuse plante « L’Inule visqueuse » appelée communément « Magraman » et qui servait de cataplasme pour soulager les douleurs des combattants algériens blessés pendant la guère.

comment réussir ses photos,cadrage, téchniques, paramètres à régler...
sifeddine Kaddouri s'adonne à fond!
Aussi, la thuya (العرعار) , bonne pour le système respiratoire en général. Ainsi que des traces d’animaux à lire dans la nature, indiquant leur existence pendant qu’ils fuient les lieux en notre présence même peu bruyante.
" comme ces flaques séchées appelées « des souilles » avec pleins d’empreintes de sangliers qui y ont pataugé en prenant leur régal de « bain de boue ",  aussi des restes de pommes de pins sur terre mangés différemment par un rongeur ou un oiseau; le  « bec-croisé »par exemple.
 Nous apprenons ça dans les pauses d’ateliers ou pendant notre marche, notre guide nous gatte de connaissances !
 
 "Un déjeuner ...très loin des foules bruyantes de la ville, et de son odeur carbonisée...
 "des ateliers « photo » avec les pros Sifeddine et Hind, où nous apprenions les bases de la photographie et ses techniques.
 "des ateliers « nature » avec Hela autour de l’écologie, les bienfaits des plantes et l’importance d’un herbier.
"des bouts de conversations au passage pendant la marche...
"beaucoup d’échange et de partage dans le bus et pendant les pauses avec des gens divers, venant même de pays divers, venus pour "échapper à un quotidien envahissant , et aller  chercher soi-même dans la nature !
 "plein de blagues aussi, de nouvelles connaissances...
" une clôture paradisiaque autour d’un feu, dégustant une tisane de lavande cueillie  sur-place...
" un thé forestier, du baghrir que feriel –une participante- a eu la gentillesse de nous préparer...
"et l’histoire de la Tanzanie racontée par une de ses filles  « Mwanaija Sayeed », et de Abdeslam qui venait de faire l’expérience de la visiter.
  

 Une journée qui ressemble à un concentré d’un voyage ou d’une semaine tellement riche et diversifiée, bien organisée, et couverte par une équipe de jeunes photographes –dont je ne connais pas tous les noms- très à la hauteur pour immortaliser tous ces moments.
  Le retour...Dans le bus, des cadeaux pour deux questions-quiz concernant ce que nous avions appris durant cette journée, nous applaudissons les gagnants, excités d’enthousiasme jusqu’à ne pas sentir notre fatigue, morts de rire plus que de faim, nous nous partageons tous nos restes de nourriture,

Hela, elle … resta debout, dansa beaucoup emportée par le rythme de chansons sahariennes … comme pour fêter sa gloire en la méditant ! Elle fut le guide d’une trentaine de personne, dont une -au minimum- revint fière que tout cela ait pu se passer en Algérie !

Lina MAZOUZ
       
Hela Chaima et sifeddine  lors du "Thé Forestier" portant leurs logos respectifs sur le dos.
   
     

 là où, peut-être, quelque chose vient de commencer... je t'offrirai des couleurs. dimanche, 01 Octobre 2023. journal intime!