jeudi 29 décembre 2016

carnet de voyage: rando au et autour du Château de Vincennes.


Mercredi 28 Décembre, 
11h de matin, j'ai de la chance parce qu'il y a du soleil, seulement il semble beaucoup plus distant que le notre, j'arrive à la porte principale du château, les plantes sont encore gelées sur le sol.
 ce que j'ai en tête: une randonnée, redécouvrir ce monument autrement, et bien sûr faire de jolies photos!

ce que ça a donnée?  4,12 km à pieds, des prises ratées, mais d'autres qui sont vraiment belles, et bien sûr le bonheur de découvrir de nouvelles choses.
je commence par faire le tour du château, et voici d'ailleurs mon meilleur shoot!
je pense tantôt à Nora, elle aurait fait beaucoup mieux que moi.et aussi à Imène, elle m'aurait commenté le génie architectural du lieu.
en attendant de voyager avec l'une ou l'autre...je  fais de mon mieux.
le Donjon, vu de l’extérieur.


voici le Donjon vu de l'extérieur, construit par Charles V (roi entre 1364-1380) et qui accomplissait le rôle d'un siège militaire, et aussi celui de la résidence de la famille souveraine.

une fois à l'intérieur du château, se tient face à lui  la sainte chapelle ( qui est en pleine restauration) construite en 1379 par Charles V.


sur le plan du château que j'ai trouvé en examinant un dépliant, on voit bien l'emplacement de chaque bâtiment:
3: le donjon.
14: la sainte chapelle.

 mais il y a aussi , les entrées du château:
A:la tour du village, entrée principale
B: la tour du bois, qui donne sur le bois de Vincennes  auquel la ville doit peut-être son nom!


ainsi que les pavillons classiques ou
16: les pavillons royaux.


vue panoramique sur les pavillons royaux; de gauche à droite: le pavillon de la reine, la tour du bois, le pavillon du roi, la porte qui conduit à cette partie récente du château (là où on voit mon ombre)

la construction  de cette partie là fut ordonnée à partir de 1654, par Mazarin, Anne d'Autriche (épouse de Louis XIII) et son fils Louis XIV (le roi soleil) y ont vécu.


 ma balade prend fin, ce fût magique, à part la procédure vigipirate, où vous êtes obligée  d'ouvrir votre sac pour un contrôle (ce qui est normal, je l'avoue) votre visite promet d'être agréable et surtout riche!
mais ce qui me fascine le plus, plus que la beauté du lieu...
on ne vous dit pas qu'il est interdit de prendre des photos...
on vous regarde pas de travers quand vous prenez votre temps!

boutique-librairie du château
il y a une boutique-librairie, où vous pouvez acheter des livres qui parlent de l'histoire du château, et de tout le moyen-âge. et aussi  des souvenirs, des crayons, des sacs, des foulards, des marques-pâges, des bijoux dont le thème sont toujours le château, et le moyen âge.
il y a même de la confiture et du miel propres au château de Vincennes.

on vous parle du château dans votre langue
l’accès est libre! sauf parfois où il faut un billet (le donjon et la chapelle par exemple) mais vous pouvez vous promenez ou bon il vous semble dans le château!
partout il y a des pubs de concerts de musique, expositions, animations, tables-rondes, et ateliers de restauration ouvert parfois au public et surtout aux enfants.
tout est permis, et surtout tout est mis en œuvre pour rendre vie au château, et impliquer d'avantage la population!

affiche d'un évènement
le dépliant que j'ai pris existe dont toutes les langues, et pas que celles d'Europe, on trouve le chinois et le japonais (mais pas l'arabe!).


je pense à Mr. m qui croit détenir les clé de la ville d'Oran, quand vous le voyez dites-lui ce que je viens de raconter, il en apprendra  peut-être quelque chose! ne lui dites pas mon nom, il est si facile de haïr dans notre pays!


une des tours du château, où on voit les lésions dues à la guerre.

lundi 26 décembre 2016

carnet de voyage: pourquoi la France?

je peux donner plusieurs explications, mais y en qu'une seule qui  me plait et qui est vraie.
j'aurai pu dire, que parce que c'est plus accessible, que nous y avons de la famille et ou aller, il y a aussi la langue...et bla bla bla.
eh ben, moi je pense que je vais en France et que vous y allez, parce qu'ils nous ont colonisé!

-tu les en veux? je me dis.
-un peu, je réponds.... je peux pas m'en empêcher!

l'entrée principale
du château de Vincennes,
 la tour du bois



vous raconter ce qui s'était passé dans ma tête serait suffisant pour alimenter une conférence suivie d'un débat. je laisse tomber et je passe  à autre chose!

mon séjour que je vais vous raconter, se déroule à Vincennes, le point de départ de toutes mes escapades à Paris.

Vincennes est connue pour son magnifique château, dont je n'ai pas eu le temps de connaître toute l'histoire, mais cette fois je suis plus curieuse que jamais.
curieuse? pourquoi pas avant? parce que la France ne m’intéressait pas  plus que ça!

dimanche, le château est fermé, je ne peux que l'admirer de l'extérieur. je traque ce qui est écrit sur les panneaux.
ils racontent  qu'au départ il y avait le Manoir de Saint-Louis (1226-1270), puis il y a eu le chateau et son donjon, bâtis au 14ème siècle par Charles V(1364-1380) ce qui fait de lui la plus ancienne résidence d'un souverain du moyen âge.
le château servit aussi comme une résidence royale, les pavillons royaux furent bâti par l'architecte Le Vau en 1658;

actuellement le château abrite le service historique de la défense, vu le rôle important qu'il joua dans la vie militaire de la France: résidence royale, quartier général, prison d'état...etc) même Charles De Gaule a failli y démanger.
 il fût envahie par les Nazis lors de la 2ème guerre mondiale, ce qui engendra beaucoup de dégâts.


dans la station de Metro de Vincennes on trouve cette magnifique vitrine, ou sont exposés des bouts de carrelage qui a tapissé le sol du manoir, ainsi que de la vaisselle qui y a été trouvée après des fouilles.

 quelle bonne idée! pour valoriser le patrimoine et promouvoir le tourisme.
quand je pense que nous avons des monuments aussi beaux que les leurs et qui sont fermés à clé!

mais pourquoi je m'intéresse à tout ça?

peut-être parce que je commence à être sensible à d'autres formes d'art délégués par les anciens, autres que les textes.
 je trouve que c'est fantastique de revenir sur des lieux habités par des gens d'une autre époque, connaître leur mode de vie et leur savoir-faire.
peut-être par simple soif d'apprendre!
ou....
peut-être parce qu'il nous ont colonisé !

dimanche 25 décembre 2016

carnet de voyage: enfin des vacances!


j'y croyais plus! ça fait un an et demi que je travaille sans pause, je m'en suis rendue compte  en m'arrêtant un jour devant une pâtisserie. il y avait un sentiment de lassitude qui tapissait le fond de toutes mes activités: quand je conduisais, quand je faisais des courses, derrière le comptoir, en recevant des gens, en m’efforçant de parler, expliquer et même de sourire ....oui c'était la sonnette d'alarme.

Vendredi 23 décembre, 
9h 45 de matin,  soit 6h avant l'avion,
à peine le temps de ranger mes affaires, me regarder dans le miroir, regarder mes plantes, vérifier le gaz, l'eau. je suis un peu triste de me séparer de ma maison! inquiète pour ce que je vais laisser derrière moi. mais il le faut!
pour ce voyage; priorité à la photo et à mon blog, contrairement aux autres voyages dont les preuves demeurent toujours dans mon cahier où ma carte mémoire, cette fois, je compte être à jour!
et puis je veux m'améliorer en photo donc je prends tous ce qu'il faut!

19h 23 l'avion a enfin décollé.
environ 1h 30 de retard, pourquoi? il y avait un problème de carburant. le camion de Naftal avait juste le temps de se retirer, le temps que le pilote s'excuse auprès de nous et nous avertisse d'un décollage immédiat.
je constate tristement que je dépends toujours dans mes voyages, mes escapades, et ma vie quotidienne de l'énergie fossile, je suis encore loin du mode de vie "écologique" dont je rêve!
je me pose en attendant plein de questions: sur les avions , le pilotage, et ces appareils si lourds comment arrivent-ils a quitter le sol? et puis l'altitude à laquelle nous étions?...tous ce que je savais c'est que nous étions assez haut dans le ciel pour que les gouttes d'eau qui couvraient le hublot avaient gelé! et de quelle manière? elles formaient de magnifique fractales, que je m'étais amusé à prendre en photo.

les fractales, encore une signature de la nature que je commence à identifier dans mon environnement, tout comme le nombre d'Or. la nature occupe toujours une grosse part de mes pansées... je continue à voyager au-delà de mon corps, lui même mouvant dans l'espace-temps.
les lois de nature, que je consulte à tout moment en cas de confusion, me défendent de me perdre....je ne trouve pas une autre école plus sage et plus solide, et puis aussi cette mystérieuse énergie qui anime ce monde, que  je suppose que ça ne peut-être autre chose que Dieu, je pense aussi à un ami dans les idées et les théories s'approchent beaucoup des mienne.


21h10 nous arrivons.
on est très en retard.
on nous apprend que le dernier train pouvant nous emmener là où on va démarre dans 2 minutes, et que c'est le dernier voyage. le contrôleur est gentil et nous aide à prendre des billets; sinon...

à l'arrière du train, en s'éloignant de l'Aéroport.

allé,  en route vers la ville de Vincennes.

samedi 10 décembre 2016

chronique d'une métamorphose: lettres à ma mère; (hors série)


j'étais si émue quand j'étais tombée sur ce lot de lettres,
que j'avais écrite il y a 10 ans
à ma mère,
nous traversions une passe difficile, elle en particulier!
c'était  ma manière de l'aider pour lutter contre cette "dépression carabinée" comme l'appelait son psy.

curieuse de ce que je pouvais lui raconter à l'époque j'ai décidé de les lire toutes!

je lui écrivais principalement pour lui dire qu'elle me manquait, que je regrettais  le fait d'être loin!

je lui racontais mon quotidien et mes difficultés avec mes études, et le fait que je sois obligée de me débrouiller toute seule...je la rassurais, en lui disant que je suivait tous ces conseils, pour nettoyer, me faire à manger, et me tenir au chaud! vous connaissez tous en quoi consiste les conseils d'une mère.

je lui  parlais de sa tarte au fromage, de son sourire que je percevais même au téléphone, et de ces longues matinées qu'on passait dans sa cuisine à siroter un café!

 je lui avais raconté une fois qu'en allant acheter des livres du côté de la cathédrale,  je continuais à croiser son collègue dentiste devenu fou, qui a toujours un sytlo sur lui, il dessinait tantôt sur sa manche, et tantôt il parlait d'un étrange voyage dans l'espace!

une autre fois je la remerciais pour sa radio qu'elle m'avait donné, et qu'à défaut de ne pas avoir de télé, je l'utilisais, et elle me tenait compagnie...ainsi je savais ce qui se passait dans le monde et je suivais de près la guerre de l'Irak.



qu'en envoyant mes lettres,  j'imaginais son doux sourire en les ouvrant; 
ce sourire, si généreux...

En effet on ne pouvait pas deviner sa souffrance, elle souriait tout le temps!

Je lui parlais tout le temps de la chance que j’avais de l’avoir comme mère,

Étrangement je ne lui disais pas que je l’aimais…

Peut-être parce que j’avais l’intime conviction qu’elle le savait, où peut-être que je ressemble beaucoup à mon père, nous ne pouvons parler aussi facilement de nos sentiments, par excès de fierté !

 


jeudi 8 décembre 2016

chronique d'une métamorphose: 2. écrire, la technique!

[ma patiente arrive avec une caisse en bois, elle la pose et s'installe à sa table, elle se met à regarder autour d'elle, elle dit que cette atmosphère lui est agréable, ça l'aide à se confier...ainsi entourée de tant de livres, tant de pensées et de mots...
alors la séance 2 commence là où  s'est terminée la précédente: ]
  • comment avez vous découvert que vous aimez écrire?
je crois que j'avais commencé à écrire pour des raisons purement psychologique, sans me rendre-compte sur le coup de ce qui se produisait en moi ...cela me faisait du bien alors je continuais.

j'avais 14 ans, quand je m'étais aperçu que j'avais besoin de la nature et de l'écriture.
ayant grandit dans un village où dominait la nature, je ne pouvais pas m'apercevoir de cette chance jusqu'à que j'aille au lycée "en ville"...en fin de journée, je regagnais volontiers mon milieu naturel, je m'étais aperçue que le calme de mon village m'étais vital !

c'est tout un processus, ce n'était pas venu du jour au lendemain....
tout a commencé quand mon père s'opposait à ce que je dessine pendant des heures..., je ne pouvais pas étudier tout le temps non plus , alors je me suis réfugiée dans mes livres; ainsi l'amour des mots s'est installé en moi.
et puis il y avait ces lettres remplies de marques d'affection que j'échangeais avec mes amies avant chaque déménagement...

je rassemblais ces petits bouts de textes dans le même cahier, je recopiais à la mains ce que j'aimais chez certains auteurs puis petit à petits je me suis mise à écrire, à me raconter des choses "à moi même" ce que j'écrivais était du sur mesure, donc c'était forcément beaucoup mieux que ce que je pouvais lire ailleurs!

et voici ce que ça a donné: (elle jette un coup d’œil sur la caisse à côté, remplies de cahiers et de lettres)
mon premier journal était un agenda dont les pages étaient divisées en colonnes verticales, une colonne pour chaque jour....
bientôt une colonne ne suffisait plus, alors je prenais toute la page, parfois deux, selon la richesse de ma journée.

je l'ouvrais tous les soirs, je revenais sur ce que j'avais vécu, et je parlais de mes états d'âmes, ce que je découvrais et apprenais de nouveau...bref, je m'exprimais!

je n'avais rien à dire aux autres, mais j'avais tant à me raconter à  moi-même...et j'avais continué ainsi sur des années...
il y a aussi le fait que j'avais pris goût, à jouer avec les mots...
je revenais jamais sur mes textes (ce que j'ai tendance à faire souvent ces temps-ci, parce que j'écris peu mais beaucoup mieux),  certaines tournures que je donne  à mes phrases me plaisent, à la fin j'en suis si fière, quand je sais que c'est beau et que ça vient de moi.
comment ça marche? je sais pas vraiment, je n'ai jamais eu de recette! ce que je sais c'est que je suis à fond dans ce que raconte, je cherche, je tourne, je mets, je supprime, j'y reviens, je remets de l'ordre, jusqu'à ce que je tombe sur la combinaison parfaite, qui décrit exactement ce que je "ressens" où ce que je veux donner à mon lecteur...
je crois que c'est ça ma technique! (rires)
je me souviens aussi que "la production écrite" était ma partie préférés dans les épreuves de français, je résolvais le sujet en quelque minutes, arrivée à cette partie là, je me détendais, je me livrais à une partie de plaisir...oui en plein épreuve!

                   à suivre.

mercredi 7 décembre 2016

chronique d'une métamorphose: 1. carnet d'exploration de soi.

(pour la réalisation de cet atelier j'avais besoin d'une table et une chaise, un stylo et du papier...je pouvais me passer d'un psychologue voici pourquoi:)

Médecin traitant     : Moi
Patient              : Moi
Age                  : 28 ans
sexe                 : féminin
séance               : 1


  • quel bon vent vous amène? (ou mauvais ça dépend!)
j'ai appris à regarder à l'intérieur de moi, et... j'ai vu qu'il y avait des choses qui se passaient en moi, toutes sortes de sentiments, dont je ne comprenais pas toujours l'origine!
j'avais envie de comprendre tout ça, comment ça marche, d'où ça vient...
d'abord j'avais commencé à regarder les autres, je trouvais beaucoup d'incohérences...mais je me suis aperçue que je devais commencer par me comprendre moi-même.
essayer de trouver une explication  et le fond de tel ou tel comportement... rend les interactions plus faciles (trouver l'harmonie, éviter les conflit ou au contraire les amorcer...), ce qui vous permet aussi de vous "protéger".
  • pourquoi le besoin d'une "thérapie"?
je souffre beaucoup dans certaines situations, parfois neuves, mais parfois qui sont identiques à d'autres.
quand c'est nouveau  je m'adapte, et j'apprends la leçon, en espérant adopter une attitude nouvelle et efficace si jamais ça recommence, ça arrive que ça marche, comme lorsque j'ai appris à dire "non";
Mais parfois c'est pas facile, on revit la même chose, et on assiste à la même scène sans savoir quoi faire pour ne pas revivre le même calvaire! et ça, ça fait encore plus mal...

se pencher sur soi fait mal,
comprendre soi fait mal,
changer fait mal,
se révéler aussi fait mal,
mais il le faut , absolument ! pour goûter à la satisfaction "interne" qui est durable par rapport  à celle procuré par les réussites "matérielles" (achat, promotion au travail...etc), qui elle est éphémère !

j'ai découvert que  nous avons un "appareil" différent des autres: digestif, circulatoire, respiratoire...etc.
lui aussi il reçoit de la matière, la transforme, génère des éléments intéressants pour nous, mais aussi des déchets qui ne sont pas dénués d'intérêt !

  • intéressant! continuez je vous prie...
notre appareil psychologique reçoit tous les jours des informations brutes: des scènes du quotidien, des dialogues, et des produits de nos cinq sens....
il traite ces informations, il possède plusieurs façons de traiter: analyser, comprendre, ignorer, sauvegarder, interpréter, utiliser, faire des liens...etc.
il y a bien évidemment un résultat à toutes ces opérations: sentiments, comportements, souvenirs....

il y a aussi les rêves...j'ai compris leur importance d'après les sentiments qu'ils me laissaient au réveil, et aussi les moments de ma vie où ils me sont survenus, le cadre ou ils se déroulaient et aussi les éléments qu'ils renfermaient...j'avais fini par me dire que tout ça devait avoir une signification!
effectivement, en cherchant j'avais appris que le rêve est une manifestation de notre subconscient (si on assimile notre vie psychologique à un iceberg, celui là n'est-autre que la partie submergée)
dans ces rêves, notre subconscient essaie de nous dire des choses, souvent des désirs "émis" dans la journée ou refoulés! , mais en utilisant des scènes et des élément de notre quotidien, d'où le contenu d'un rêve peut paraître banal ou incohérent.
  • pourquoi cet intérêt pour les rêves? et arrivez vous à  comprendre les vôtres?
pas toujours, j'ai eu souvent de l'aide.
le fait de pouvoir interpréter ces éléments et les superposer sur mon vécu est une petite victoire pour moi.
le fait de pouvoir comprendre leur origine aussi.
est-ce que ça me sera utile? je ne sais pas.
mais pouvoir répondre à cette curiosité me comble déjà.
  • curiosité, vous dites?
depuis toute petite je me posais des questions, plein de questions...parfois c'était des constatations, que je laissais suspendues.
le temps est passé, et j'ai compris que j'avais justement laissé trop de choses en suspens, d'où il y a eu des "souffrances"  que j'aurai pu éviter ou pas...
ce sont des processus que j'avais réellement démarré...mais je n'avais jamais trouvé le temps pour aller jusqu'au bout...en effet, je ne devais pas avoir assez de motivation.

maintenant je bloque, je me dois de les résoudre, pour pouvoir avancer...
cet enchaînement de questions-réponses  qui s'approfondit et se complique me plait! ça me mène à chaque fois encore plus loin, à l'intérieur de moi.
je ne me sens ni heureuse, ni triste quand je le fais, c'est un état de suspension...j'arrive peut-être à être objective!
je crois que je n'aurais pas pu mener ce dur labeur, si je n'aimais pas écrire!

     je suis "littéralement" dans le connais-toi toi-même!

                                                                                                                          à développer
                                                                                                                          à suivre.

lundi 7 novembre 2016

1er Novembre....rencontre avec Mokhtar eddine Djouad

en voici un petit privilège que m'a accordé mon guide préféré de la ville d'Oran,  je l'avais rencontrée la première fois lors d'une formation où ma candidature a été retenue, pour apprendre comment organiser une randonnée, il nous enseigna comment faire une visite guidée urbaine et l'histoire d'Oran avec.
vous l'écouter un moment, et vous aurez l'impression que le temps recule, les personnages revivent et les vieux vestiges se repeuplent!

on s'était donné rendez-vous après la visite guidée (organisé par les Nomades Algériens, le Samedi 29 Octobre, et dont voici un petit résumé : http://nothingcooler.com/2016/10/19/these-are-most-evil-female-killers-history/?type=archive )

je vais le rencontrer chez lui, dans son quartier.
nous effectuons nos  premiers pas à Sidi El-Houari, on parle de tout : du temps, nos études , les feux d'artifices du 1er Novembre (coûtant une fortune pour un gouvernement qui déclare traverser une crise économique, le fameux   التقشف)

en route, il me montrent des monuments, et me parle de lui...
mais cette fois, il me montre des lieux qui ne sont pas prévus tout le temps dans les visites guidées et que beaucoup de guides ignorent toujours!
après la place Kleber, siège de SDH, l'église de Saint-Louis, il m'invite à découvrir :



la scalera, bâtie par les espagnols:


elle a été été emménagée sous forme de Balcon de sorte à ce qu'elle offre une promenade offrant une magnifique vue sur le port d'Oran.
elle a été détruite, il y a environs 5 ou 6 ans, après une  mauvaise décision, ainsi que le quartier appelé "Maria", juste en bas, là où était née sa propre mère.

oui la mère de Mokhtar était née ici, au cœur de Sidi El-Houari, elle y avait suivi sa scolarisation jusqu'à ce qu'elle devienne enseignante dans une école du quartier. elle et son père font connaissance par correspondance, au bout de quelques années ils décident de se marier, alors ils vont habiter dans sa terre d'origine "Biskra", ou naquit notre guide quelques temps après.

mausolée du Marabout Abdel Baqi:


qui se trouve à quelque patés de là, il reste peu connu, seulement les plus authentiques des habitants de la ville d'Oran se rappelle son existence.

Mokhtar avec le petit fils du Marabout

le tombeau

 c'est beau!
Vieux coffre en bois

 

 

 

 








   il est entretenu par le petit-fils du Marabout lui même, un gaillard très sympathique, jovial et qui expliquerai volontiers à qui veut l'entendre, l'histoire de ses ancêtres qui ont combattu côte à côte avec l’émir Abdel-Kader, dans son discours on voit bien la passion qui l'anime, il discute avec Mokhtar des trucs qui restent à faire, et entrevoient même une collaboration. cependant...


moi, je continue à scruter le paysage, et les détails...

la vue que nous avions sur le port, et le massif montagneux.
la vue que nous avions sur la chapelle de notre dame du Salut, et le fort de Santa Cruz
 Mokhtar éprouve de la peine, pour le quartier "Maria", qui a été rasé il y a quelque temps, le terrain reste vacant, aucun des soit-disant "projets" prévus, n'a vu le jour.
il a grandi, il a fallu qu'il suive ses études à Oran, la famille décide d'y emménager,  c'est là que sa mère redécouvre la joie de vivre dans son quartier "natal".

 puis nous nous engageons sur  "El Camino de la muerté" ou le chemin de la mort :

sinistre! beaucoup de vies se sont vues basculer ici: crimes, ou condamnation? je ne sais, je me pose des questions.

en tous cas le danger actuellement viendrai d'un éventuel effondrement, cette promenade semble être en mauvais état, et reste à la merci des conditions météorologiques et géographiques, principalement de "l'ardoise"  (roche feuilletée, métamorphique) qui perd ses couches d'année à une autre.

tant qu'on a pas décidé de faire quelque chose....
je ne vous dis pas, le potentiel touristique que j'ai senti sous mes pas...

nous aboutissons ici, sur cette magnifique piste dite "El-GasAa", que beaucoup d'habitant fréquente:
le jour pour manger sans sandwich de "karane" arrosé de citronnade,
 le soir pour se saouler, j'imagine.




 nous rebroussons chemin, Mokhtar continue à me parler de lui, et comment son histoire d'amour a commencé avec la ville d'Oran. il raconte la scène comme s'il la vivait de nouveau. il se projette dans son quartier, avec ses copains, quand un groupe d'espagnols l'engagent et lui demandent où se trouvent les bains turcs. ignorant leur existence, et voulant faire quelque chose, il décide de chercher et exige de lui même de tout savoir!

nous continuons....mosquées cette fois-ci: celle de la Perle, puis de Sidi El-Houari ....nous marchons jusqu'à la porte d'Espagne, un lourd grillage condamnent toute les entrées!
 nous avons des gens qui veillent sur ce patrimoine, mais de façon que je qualifierai de "maladive"!!!
pourquoi persistons nous à pousser notre curiosité jusqu'au bout,alors que des Cadenas imposants et dispersés un peu partout nous barre le chemin?
c'est que...nous ne pouvons pas faire autrement!
notre combat relève de la révolution, on doit avoir du sang de martyr qui coule dans nos veines.
nous ne savons si nous obtiendrons "gain de cause", mais nous mourrons en essayant!

mosquée de la perle
mosquée de Sidi El-Houari
porte d'Espagne

c'est grâce au travail fait par les associations, que Mokhtar connait petit à petit l'histoire de la ville d'Oran, mais la principale source de ses connaissances reste la documentation.

fascination! il me cite des auteurs, et des passages, m'explique des faits et des noms....
ce sont aussi des rencontres précieuses qui ont enrichi son parcours (2007-2010), comme certains architectes et historiens, mais aussi le regretté Monsieur "Hamani", qui survit à travers des  enregistrements, où il a raconté passionnément tout ce qu'il savait sur la ville d'Oran, Mokhtar parle de lui comme d'une "encyclopédie".
en effet, qu'il repose en paix!

à la fin, on l'appelle pour faire des visites guidée et il finit par travailler comme "Guide" ce qui semble l'enchanter!

je me suis livrée à un petit exercice, que j'ai aimé et que je risque de reprendre:


je lui avais parlé d'une certaine photo, prise il y a longtemps. je voulais  voir cet endroit, alors il m'y a emmenée volontiers, voici "la Place de la Perle" jadis et maintenant:

Place de la Perle (ma photo)
place de la perle, jadis


une dernière rencontre  avant de rentrer,


la randonnée touche à sa fin, nous nous retrouvons à nouveau devant chez lui, nous parlons du "Bunker" qui est juste en face.
la flotte française perd lors de la 2ème guerre mondiale, La France pense à se protéger, la France construit des abris sous terre...
Abdel-Malek s'approche. il doit avoir dix ans, Mokhtar l'aborde, il semble connaître l'histoire de ce lieu, sa grand-mère lui a raconté!
 je le regardais avec des yeux ronds, il n'était pas comme les autres.
Mokhtar lui dit qu'il fera de lui un guide si il venait souvent,
 il promet que oui!
Mokhtar-eddine Djouad et le petit Abdel Malek, discutant sur les différentes débouchées de l'Abri.

alors, vivement la prochaine randonnée!

jeudi 3 novembre 2016

la photo, un atout pour vos actes créatifs... Hors série


Université d'Usto,
un peu plus de 14h,
je viens de me garer, et je cours  pour  minimiser mon retard.
je ne sais pas où c'est, Siffeddine vient me chercher du côté de l'auditorium, il m'accueille à bras ouvert.

une fois dans  la salle, j'apprécie tout de suite l'atmosphère qui y règne, la pièce était belle, vieille, un peu abandonnée (certains carreaux étaient cassés), mais elle avait l'air d'être entre de bonnes mains, elle fût décorée, de sorte à ce qu'elle possède une âme propre à elle.

je m'en voulais déjà  d'avoir raté les ateliers précédents: dessin, origami, et les base de la photo.
mais bon comme on dit il est jamais trop tard pour bien faire,  après les "Bases de la Photos" présentées par Walid Baghdadi et Siffeddine kadouri ( les deux créateurs  d'un Club artistique nommé "Saw'Art") voici cette  fois  les jeunes qui écoutent attentivement  la grande "Nora" donner son cours, le thème: comment réaliser une série de photo?

Nora, présentant une série de photos: explications en profusion, et photos émouvantes.
qu'est-ce qu'une série de Photos?
un ensemble de photos où il y a une certaine cohérence et aussi de la complémentarité entre elles, comme si les images tournaient autour du même message  -j'ai raté le début du cours, mais je pigeais au fur et à  mesure ce que voulais nous transmettre Nora-
elle s'est inspirée de ces travaux pour donner des exemples et aussi de personnes qui bossent avec elle, comme Fay et Amar qui ont participé avec elle à une exposition en France: regards croisés; Oran-Strasbourg, et qui ont présenté chacun sa propre série (ville d'Oran, portraits de personnages emblématique de la ville d'Oran...etc.)
elle profitait selon les points qu'elle abordait pour prodiguer des conseils, et ainsi l'échange n'allait pas que dans un seul sens, il a été donné aux spectateurs d'exprimer leurs réflexions et exclamations.

ainsi on a appris qu'il n'y avait pas vraiment une limite pour le nombre de photos dans une série ou une exposition. aussi que le texte  qui accompagne une photo, n'est pas obligatoire, mais il peut ajouter un plus (pourquoi pas même gagner le Prix WordPress!). il est par contre nécessaire dans le cas d'un portrait.

comment se protéger du Plagiat ? (question venu du public), Nora nous réponds qu'il est possible d'aller protéger ses photos chez Lambda pour 200 Da seulement, ils sont à Cavignac (j'avais appris leur existence, quand je voulais enregistrer mon premier ouvrage écrit en 2014)
alors,
pourquoi ne pas signer ses photos?  une photo signée, c'est moche! dit-elle. d'ailleurs d'après elle les grands photographes  ne signent jamais leurs Photos et puis une photo signée ne saurait trouver un exposant!
pour cela il y a toujours un panneau qui indique le titre et le nom de l'auteur.

 ce fût aussi l'occasion d'aborder la différence entre l'argentique et le  Numérique, les avantages et les défauts de chacun.  j'étais d'accord avec elle, sur la limitation en 36 prises qui pouvait être avantageuse, dans ce cas là  on prends tout son temps pour "shooter", les photos étaient vraiment dures à obtenir...avec le Numérique, c'est la rafale!  on appuie à tout bout de champs, et on perds beaucoup de temps à vérifier nos prises.
rappelons le: trop de Photo, tue la Photo!

personnellement je prends  souvent des photos pour illustrer mes textes et non le contraire. à force de faire beaucoup de  sorties, le besoin de faire de belles  photos  s'en ressentait,  alors j'avais commencé par analyser mes besoins, et mon choix était tombé sur un Lumix  (DC Vario) un Bridge de Panasonic:    performant, peu encombrant, objectif  non interchangeable mais muni d'un zoom très puissant (*60) parce que parfois j'avais besoin de prendre des animaux en photos, sans trop les approcher.
 et puis j'assiste partout à des petites formations qui comme celle-là, peuvent m'apprendre des tas de choses, où cette fois  par exemple Nora m'a expliqué comment le traitement des photos n'était pas de la triche, mais une nécessité, parce que la prise d'un appareil photo est limitée, ainsi  pour recouvrir cette image naturelle qu'on voulait capturer dès le départ , les photographes ont souvent besoin de traiter leurs images.

aussi il y avait la question sur "le Noir et Blanc" que Nora qualifie comme un domaine très vaste et difficile,  pour réussir sa prise, il faut voir "noir et blanc" et bien maîtriser  le jeu de contraste et de lumière! dit-elle.

si vous voulez participer, il est grand temps...c'est intéressant, convivial, et Gratuit!

merci Nora
merci Saw'Art







samedi 29 octobre 2016

il était une fois Oran...

un événement, 

bien que je ne soit pas trop "citadine", j'ai participé à la visite guidée de  Sidi-El-Houari organisée par les nomades Algériens, Samedi dernier...je vais vous raconter,  alors suivez moi!

je suis membre de l'association depuis un an exactement, ce qu'elle m'a apporté c'est surtout la connaissance de la ville d'Oran, sans ses activités, j'aurai connu bien tard l'existence d'endroits féériques tels que: le palais du Bey, la Mosquée du Pacha ou encore le magnifique château d'origine espagnole portant le ravissant nom de "Rosalcazar".
à mon tour j'essaie de me rendre utile, je participe de façon plus au moins régulière aux évènements, mais là où je peux être vraiment  active, c'est en écrivant!

le départ,


le départ: place d'Armes ou Place du 1er Novembre(Photo empruntée)
le rendez vous fût donné à place d'Armes, 9h de matin...on reçoit pas beaucoup de monde, mais trop de monde, alors il a fallu adopter une solution: diviser tout ce monde en deux, le premier groupe suivra: Mokhar-eddine Djouad, et le second sera chaperonné par Fethi et Nadjib Benbouseta, moi je faisais parite du premier.
 



la visite guidée,

 nous inaugurons notre marche sous le ragard, des lions de "Dar'Sbouaa", de l'Emir Abdel-Kader et  des nymphes du Théatre AbdelKader Alloula...
1ère station: le château neuf, qui abrite Rosalcazar et le palais du bey.

Rosalcazar, on y trouve le mot "Qasr" c'est à à dire château, et la couleur "Rose": il a été construit par les espagnols au 16ème siècle, en écoutant le guide on s'étonne du génie de construction de l'époque, et puis c'est clair, les pierres restent intactes!
et les chambres qu’occupaient les habitant du château surplombent les écuries, pour profiter de la chaleur que dégagent les cheveux. ingénieux et écologique!
on y trouve aussi des cellules et des chambres de torture, une atmosphère bien sinistre continue à y régner, même de nos jours.

en  quittant le château "rose", on trouve sur notre  droite un chemin qui monte, on avance dos à la mer;
on tombe sur une cours, où les plus belles fleurs devaient pousser, et un palais constitué de  trois bâtiments dont un diwan, et un harem....on voit le style, d'origine ottomane.
c'est le palais du bey: le bey séparait bien  ses vies professionnelle et privée, aussi spirituelle, puisqu'il avait un lieu où il pouvait s'isoler pour  aller rencontrer son dieu.
aussi ses femmes n'avaient pas le droit de circuler là où il y avait le reste de la cour....
je reste là à regarder autour de moi,
je suis sous le charme,
 mon imagination travaille:
à l'époque on se baladait à dos de cheval, on s'éclairait aux bougies, et on utilisait les pigeons pour correspondre, d'ailleurs les pigeons continuent à habiter l'endroit comme si de rien n'était, sauf qu'il y a pas ces humains qui les apprivoisaient et leur confiaient des mots, accrocher à leur pattes !
Ô, Combien des histoires se sont tramées ici et combien de billets d'amour ont été rédigés! parfumées, et souvent mêlés à des larmes...
aussi: conspirations,  trahisons, fourberies et j'en passe!
on punissait à l'épée, mais le poison pouvait servir aussi!
ces idées qui me viennent... ça doit être l'esprit du lieu qui me les insuffle. en effet après avoir effectué des milliers de pas, dormi, mangé, médité où tout simplement vécu dans une maison qu'on a aimé, on laisse forcément quelque chose de nous après notre départ....
poétique!
les brouhaha de nos visiteurs me sort vite de ma torpeur et je poursuis Mokhtar, accrochée à ses lèvres comme les autres...

station suivante: Mosquée du Pacha  et Promenade de Létang.

Mosquée du Pacha-entrée principale
Mosquée du Pacha-Minaret



















là Mokhtar nous parle de ce chemin verdoyant aménagé par le général Français Létang,  en route il nous montre les "Bunkers", qui devait servir d'abris en temps de guerre, mais aussi le premier hôpital d'Oran, le Fort  de Santa Cruz, la chapelle de notre Dame du Salut, le Fort de Saint Grégoire...
 pas étonnant qu'il connaisse tout ça, il a grandi à Sidi-El-Houari.
 il nous parle aussi du port de Mars-Alkbir, et du Portus Magnus, qui existe à Bethioua...preuve du passage de la civilisation romaine.

"les Bunkers" 
....Place de la République, Place Kleber
Porte de Canastel, mais il y en a d'autres, la porte de Santon, et la Porte d'Espagne.
les bains turcs-Siège actuel de SDH.
la mosquée de la Perle, et la place de la Perle...
les donjons Mérinides.
l'église saint-Louis.
Mausolée de Sidi El-Houari.
le tambour de Saint-José.

 certains ont été classés comme monuments historiques, 
à chaque lieu, sa conception, ses histoires et ses anecdotes parfois....
pour illustrer ce que je dis voici quelques échantillons d'images, que j'avais prises sur Place:

Porte de Canastel
Mosquée de la Perle-Le Minaret
Plafond- les bains Turcs


Eglise Saint-Louis





Mausolée-Sidi El-Houari
impossible de tout mentionner , il manque des dates et des noms, chaque Vestige mérite un article, voir un chapitre à lui tout seul! Ce genre de visite ne peut-être  qu'un avant goût, un début d'une enquête, à voir tous ces indices éparpillés sur un même parcours...et pourquoi pas aboutir à....un bouquin!

Oran a connu l'empire romain, l'invasion espagnole, elle fût occupée par d'autres empires arabes et musulmans, dont les Ottomans , elle fût souvent le théâtre de luttes intestines pour le pouvoir!
puis il y eut le colonialisme, mais elle abrite aussi  des grottes préhistoriques.....qui sont pour moi d'un grand intérêt.

vous pouvez vous balader à Oran pour diverses raisons:
 les monuments et  l'architecture,
 l'histoire,  les contes et les anecdotes,
Le tourisme en soi, car Oran est une ville très conviviale.
ou tout simplement pour la marche....pour voir ce qu'il y a à voir:

des pierres et des murs qui on survécu à la guerre et au temps;

des rues plus étroites et plus belles;





et des machines....qui ont voyagé dans le temps, pour parvenir jusqu'à nous....il en faut de l'imagination pour trouver c'est quoi et à quoi elles devaient servir!


 




 il y a plein d'idées reçues sur la ville d'Oran, qui ne jouent pas forcément en sa faveur...ça me fait de la peine.

j'aimerai que ça change, on aimerait que ça change!
d'où le travail de l'association des Nomades Algériens,
et mon travail sur mon Blog.

arrêtons de vivre  d'après ce que raconte les autres, et allons découvrir le conte de la ville d'Oran.




P.S: si vous désirez vous pouvez acheter le guide de l'association, spécialement confectionné pour cette visite, il propose un parcours fabuleux que vous allez adorer!
pour 100 Da seulement...




encore un détail, merci à l'équipe organisatrice c'était un travail colossal!





 là où, peut-être, quelque chose vient de commencer... je t'offrirai des couleurs. dimanche, 01 Octobre 2023. journal intime!