lundi 27 février 2017

Les Nomades Algériens à Tizi Ouzou

fidèles à notre réputation et  après avoir choisi  l'une  des plus merveilleuses contrées d'Algérie, nous prenons un week-end  et un bus avec!
quitter  la vie ordinaire...
renouer avec  la nature, et le patrimoine,
explorer la terre d'Algérie, voyager au cœur de notre histoire,
 en plus d'être économique, écologique,  et collectif ; notre voyage relève du merveilleux; en voici le témoignage par ma vaillante plume.
 



nous roulons depuis bientôt 5 heures, quand nous atteignons enfin la terre de Kabylie, le moteur ronronne et souffre un peu, route qui serpente et qui monte sans cesse.
il fait noire, je vois les bordures de montagnes dessinées par les douces lumières des maisons, tantôt  je révise dans ma tête ce que je connais déjà sur le pays des "hommes libres" et  tantôt j'échange  des bouts de rigolades avec mes camarades de voyage, souvent je me tais, si je ne regarde pas par la fenêtre c'est eux que je regarde,  avec leur diversité, j'adore ce qu'ils apportent à cette aventure, à chacun sa façon d'exister et son  art de s'exprimer...

destination, carte faite main,

2 h de matin, on arrive à Aïn El-hammam, appelé Jadis "Michelet".

à l'auberge, on patiente le temps de régler des formalités, l'équipe d'organisation-membres de l'association-veille sur nous, une équipe qui pense à tout, qui prévoit l'imprévu...on dort sur nos deux oreilles.
pour moi c'est une première,dormir à 1200m d'altitude au beau milieu des montagnes de "Djurdjura".


8 h de matin, 
 petit déjeuner, discussions, cet ancien hôtel transformé en auberge, offre une atmosphère charmante...c'est bien de trouver où passer la nuit à 500 Da, et pour un peu plus  on peut avoir un repas chaud et du café. avec ça, je ne comprend toujours pas ce qui pourrait empêcher le jeunes de partir en croisades!

9 h,   nous commençons notre ascension en montagne,  

on aura tout vu des arbres, et des roches,  de la neige et du brouillard, des villages d'accès aussi vertigineux les uns que les autres, troupeaux de vaches, des chutes d'eau et des ruisseaux dont la plus part sont nés de la fonte de la neige...

plus on montait, et plus c'était difficile, et plus c'était beau ...
la nature vous aspire, vous enivre,
le froid se charge de vous réveiller de temps en temps...
 émerveillement garanti...comment ne pas devenir dingue de "liberté" quand on a tout cet espace pour grandir...
le mot "Amazigh" s'étale  de toute sa grandeur sur ces paysages saisissants!


 à 1300 m d'altitude; déjeuner, photos, bol d'air frais, contemplation...et j'en passe!



randonnée mesurée, distance, altitude, temps, climat...
  les montagnes rivalisent en hauteur et en beauté!
avec ces nuages denses , difficle d'apercevoir  Lalla Khedidja, ce mont portant le nom d'une femme légendaire ayant combattu contre les espagnols,   reste le point le plus élevé du massif de Djurdjura avec ces 2308 m d'altitude.

"et puis.... nous découvrons les villages de kabylie"


  le village dit de "Tirourda" 
il fût le premier sur notre chemin, un guide est déjà sur place, il nous conduisit à la placette où les villageois se réunissent régulièrement , de façon attrayante il raconte la vie du village et même de "projets"  un mot moderne, et que j'arrive difficilement  à conjuguer avec cet environnement hostile, je me dis que le résultat  doit être beau, plus que je n'aurai jamais imaginé...

"Sumer", le village qui  vit naître  Lalla Fatima Nsoumer:
une femme à caractère indomptable et qui mena plusieurs batailles contre les colons français ... nous revenons sur le lieu de sa naissance, et notamment la chambre où elle se livrait à  ses méditations;  qui firent d'elles l'une des  illustres  figures féminines  de la guerre d'Algérie.

"étant la seule fille de la famille, Lalla Fatima  avait une chambre à elle seule!"

"Boumessoud", élu le plus propre village de Kabylie,

 et c'est notemment le village natal de Cherif kheddam, ici aussi on nous reçoit chaleureusement, on répond à nos questions qui portent  sur l'écologie, le mode de vie et de survie des villageois...etc.


nous nous sommes rendus également à "Tiferdoud", le plus haut village de Kabylie, on nous sers des figues séchées imbibée d'huile d'olive, une nourriture ancestrale qui aidait les kabyle à survivre durant les périodes de disette.
on nous parle aussi d'autres curiosités comme le "Macchabée" un cadavre qui s'est bien conservé dans la nature , mais qui est difficile  d'accès à cause de la Météo...
ou encore un village fantôme, ou plutôt des villages fantômes, à chacun une légende propre...
en effet ce sont toutes des invitations pour revenir! 

le voyage du retour; brin de folie, mélange de joie et de fatigue...

ceci n'est qu'un avant goût...
j'aurai appris des tas choses  sur mon pays, sur moi, et sur les autres...
des choses que je n'aurai pas connu sans avoir "voyagé"
des choses que je brûle d'envie de partager...
 je vous invite...à me lire, puis à trouver votre "façon de voyager" je serai ravie de voir les résultats!

 à bientôt pour plus de détails.


3 commentaires:

  1. Magnifique récit , saisissant , captivant , instructif et envoûtons , il donne envie de prendre d’appeler tout ces amis et de prendre avec eux le premier bus pour Michlet

    RépondreSupprimer
  2. ravie d'enttendre ça....
    l'Algérie à elle seule est un vraie continent, c'est dommage de ne pas en profiter !
    vive l'Algérie,
    vive l'exploration ...

    RépondreSupprimer
  3. C'est bien dit j'ai bien raté l'opportunité de voir "thé famous tizi ouzou" bon travail.

    RépondreSupprimer

 là où, peut-être, quelque chose vient de commencer... je t'offrirai des couleurs. dimanche, 01 Octobre 2023. journal intime!