somethin' to tell, story tellin'
Ils entraient dans la piste, l'un après l'autre, fiers, et brandissant la "Zouidja", ils s'alignaient, paradaient, puis se lançaient tous dans une course folle, on entendait l'un d'eux, qui criait, rivalisant avec le fracas des sabots, pour commander l'action...
peu après un fort bruit éclatait et remplissait l'espace, l'odeur de la poudre suivait ...j'ai fini par apprivoiser!
c'est le plus beau spectacle au monde animé par des "êtres vivants", qu'il m'a été donné de voir!
c'est comme si les premières révolutions algériennes de 1830, se reproduisaient à nouveau, pour le plaisir de nos yeux.
C'est impressionnant d'être en première ligne, et c'est dangereux aussi, ils arrivaient jusqu'à nous...
mon ami a d'ailleurs esquivé de peu, cet impressionnant tas de muscles, qui fonçait droit sur lui!
Quand on a chevauché au moins une fois dans sa vie, une telle "machine vivante", on sait quelle sensation ça fait; une certaine crainte, mélangée à du respect, la bouffée de bonheur qui vient alors, que votre corps se balance au rythme des sabots, et quand vous pouvez enfin faire confiance à cette formidable "bête", vous "mouvez" ensemble, et commencez à ne faire qu'un ...
je vous laisse imaginer,
artistically yours
Trés beau article Hela :)
RépondreSupprimermerci beaucoup Nora, si j'avance c'est parce que j'ai des amis précieux comme toi, qui m'encouragent pour donner le meilleur de moi-même!
Supprimeret puis j'ai découvert la photo, à travers l'un de tes ateliers, depuis ce jour là, hors de question de photographier n'importe comment!